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Turin. La Sainte Vierge avait attiré son ennemi sur ce champ de bataille prévu et préparé de longue date, une terre sainte conquise par le sang des martyrs et  gouvernée par son Cœur Immaculé. Elle tint en échec un gouvernement impie et persécuteur, tandis que l’Église se peuplait de saints et d’œuvres magnifiques qu’on rencontre à chaque page de ce livret.

Pour cette reconquête, elle prit le nom de Notre-Dame Auxiliatrice, « protectrice des armées qui combattent pour la foi », disait saint Jean Bosco. Lui-même donnera l’habit salésien, la veille de sa mort, à Don Noguier de Malijay, Français, qui le premier, en 1898, comprit la nature de l’Image révélée par le Saint Suaire.

« Nous venons ici pour tomber à genoux devant le Saint Suaire, tomber à genoux d’amour devant Notre-Seigneur qui nous montre aujourd’hui, pour nous sauver dans l’apostasie générale, ses Plaies et la douleur de son Cœur, la Plaie de son Cœur et la douceur de son Visage, infinie. » (abbé Georges de Nantes, 9 mai 1998)