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En prologue de ses souvenirs d’enfance, l’abbé de Nantes se dit « découvrir qu’à la messe, par des traits plus ou moins visibles, a toujours tenu toute sa vie ». Rien donc de narcissique, mais « cette ingénuité essentielle » de se voir conduit par Dieu. Et l’auteur de commencer par « s’ébrouer dans la joie de sa jeunesse », tout imprégnée de la religion de nos pères : ferveur de cette première messe de minuit à Saint-Joseph de Marseille, puis à Glux, à Chônas dont le curé « l’homme de Jésus dans le village » marquera toute sa vie sacerdotale.

Vient l’adolescence : l’amitié au Pensio du Puy et « cette étincelante lumière » en voyant le film L’Appel du silence. Suivent ses années de jeunesse et son drame intérieur ; ses études à Lyon, puis la forte et belle formation des chantiers de jeunesse dans le Vercors. Mais, au retour, retrouvant ses amis, le constat des deux France, « non ennemies, mais si différentes » marquera son entrée au séminaire et la suite de sa vie sacerdotale.