Librairie CRC

Retiré à la maison Saint-Joseph avec sa petite communauté, traité en paria par la hiérarchie de l’Église, l’abbé de Nantes poursuit ses travaux doctrinaux. Il entame dès la première session du Concile un combat de titan pour dénoncer les menées progressistes en analysant, jour après jour, les documents issus des débats des différentes commissions. Dès lors, multipliant les lettres, conférences, débats et entretiens, il s’oppose publiquement au pape en dénonçant ses manœuvres révolutionnaires et sa chimère politico-religieuse : le MASDU. À la clôture de Vatican II, l’abbé de Nantes en refuse les Actes comme entachés d’hérésies, ambigus et pernicieux.

Menacé d’interdit par son évêque, il fait alors appel à Rome et obtient que sa plainte soit introduite au Saint-Office, tribunal suprême de la foi, en lui soumettant ses propres écrits, et donc ses accusations contre le pape Paul VI et le concile Vatican II. Ce procès, unique en son genre, se terminera par... une absence de jugement canonique.